Spiritualité de la Communauté

 

Promouvoir la miséricorde implique une relation personnelle profonde avec Jésus miséricordieux comme sainte Faustine nous le montre dans son Petit Journal et comme Saint Jean Paul II l’a vécu toute sa vie car « Qui me voit, voit le Père » (Jn 14, 8) et « Le Christ est la révélation et l’incarnation de la Miséricorde du Père. » (Jean Paul II Mission du Christ Rédempteur). Ainsi ils cherchent à approfondir le mystère de la miséricorde qui est un des noms de Dieu.

En conséquence, les Serviteurs de la Miséricorde sont attentifs à méditer la Parole de Dieu qui parle de la miséricorde et à contempler Jésus miséricordieux dans l’évangile notamment dans son ministère public mais plus encore dans sa passion, sa mort sur la croix et sa résurrection. Comme le dit Jésus à sainte Faustine « Je désire que tu connaisses plus profondément l’amour dont brûle mon cœur pour les âmes, et tu le comprendras en méditant ma passion. » (186) De la méditation de la Passion et de la contemplation régulière du Christ crucifié naît un cœur de compassion pour toute personne manifestant une souffrance physique, morale, psychique ou spirituelle. Ils reconnaissent en cette personne le Christ souffrant appelant à faire miséricorde.

Les saints sont donnés par Dieu pour montrer le chemin du Ciel ; la spiritualité de sainte Faustine aide les Serviteurs de la Miséricorde à croître dans la sainteté. La lecture régulière des écrits de sainte Faustine et notamment du Petit Journal les guide pour approfondir les grâces de la miséricorde et vivre de la spiritualité de sainte Faustine.

La relation personnelle avec Jésus miséricordieux se développe également dans une vie sacramentelle régulière.

Sainte Faustine a puisé son amour du Christ et sa sainteté dans l’Eucharistie. Elle écrit :

 « Tout ce qu’il y a de bon en moi, c’est la sainte Communion qui l’a fait, c’est à elle que je dois tout. Je sens que ce saint feu m’a complètement transformée. Oh ! Combien je me réjouis d’être une demeure pour toi Seigneur, mon cœur est un sanctuaire où tu séjournes continuellement. » (1392)