Serviteur

La parole de Miséricorde

La parole de Miséricorde revêt plusieurs aspects :

1)    Elle est action de grâce, louange.

La louange est un signe très concret de la confiance que les Serviteurs de la Miséricorde ont dans le Seigneur. Par la louange, ils font mémoire des œuvres que le Seigneur a accomplies dans leur vie et par là même de toute la miséricorde dont ils ont bénéficié et dont ils bénéficieront encore dans l’avenir.

« Qui a confiance en ma miséricorde ne périra pas, car toutes ses affaires sont miennes et ses ennemis se briseront à mes pieds. » (1059)

« Lorsqu’une âme glorifie ma bonté, alors le démon tremble à cette vue et s’enfuit au fond de l’enfer. » (378)

2)    Elle est témoignage oral de la Miséricorde de Dieu

Les Serviteurs de la Miséricorde qui ont fait l’expérience de la miséricorde de Dieu pour eux-mêmes sont appelés à en parler, à en témoigner et à réveiller la confiance en la miséricorde infinie de Dieu pour tout homme.

« A chaque fois que tu veux me faire plaisir, parle au monde entier de ma grande et insondable miséricorde. » (164)

« Tu dois témoigner aux autres la miséricorde, toujours et partout, tu ne peux pas t’en écarter, ni t’excuser, ni te justifier. » (742)

3)    Elle est parole positive sur le prochain.

Dire des paroles bienveillantes sur son prochain, se réjouir de ses réussites sont des exemples reçus de sainte Faustine. Les Serviteurs de la Miséricorde seront attentifs à garder leur langue des critiques blessantes et des paroles « assassines ».

« Quand je reçois Jésus dans la Sainte Communion, je le prie avec ferveur de guérir ma langue pour que par elle je n’offense ni Dieu, ni le prochain. Je désire que ma langue ne cesse de rendre gloire à Dieu. Grandes sont les fautes de la langue. L’âme ne parviendra pas à la sainteté si elle ne maîtrise pas sa langue. (92)

« O Jésus Miséricorde, je tremble à la pensée de devoir rendre compte de ma langue, en elle se trouve la vie, mais aussi la mort et parfois nous tuons avec notre langue, nous commettons de véritables meurtres ; et cela aussi nous devrions le considérer comme chose de peu d’importance ? Vraiment je ne comprends pas de telles consciences. » (119)

4)    Elle est parole de consolation

Les Serviteurs de la Miséricorde écouteront avec bienveillance et miséricorde ceux qui leur confient leurs souffrances. Ils auront à cœur d’apporter une parole de consolation et de confiance en Dieu.

« Que quiconque t’approchera ne te quitte pas sans cette confiance en ma miséricorde que je désire tant pour les âmes. » (1777)