Serviteur

2)   Extrait du Petit Journal de Sainte Faustine présentant une demande du Christ :

« Je te donne trois moyens pour exercer la miséricorde envers le prochain : le premier, l’action ; le deuxième, la parole ; le troisième, la prière. Ces trois degrés renferment la plénitude de la miséricorde et c’est la preuve irréfutable de l’amour envers moi. De cette manière, l’âme glorifie et honore ma miséricorde. » (742)

Les actes de Miséricorde

Sainte Faustine insiste sur le fait que pratiquer la miséricorde concerne « tous les gens vivants dans le monde » et que chacun « devra accomplir au moins un acte quotidien de miséricorde au moins car il peut y en avoir beaucoup puisqu’il est facile de le faire pour chacun, même pour le plus pauvre. » (1157)

Donc les Serviteurs de la Miséricorde sont attentifs à exercer la miséricorde par des actes auprès de leur prochain : famille, amis, voisins, inconnus, … Ces actes peuvent revêtir plusieurs formes : du simple sourire qui redonne confiance et courage à une aide concrète, un service ponctuel ou plus régulier. Ils peuvent s’incarner dans les propositions explicites du mouvement dans des lieux précis. Ils sont toujours inspirés par l’amour de Dieu. Quelques citations du Petit Journal (de Jésus à sainte Faustine) pourront éclairer sur l’esprit dans lequel sont exercés ces actes de Miséricorde :

« Quoi que tu fasses pour ton prochain, c’est à moi que tu le fais. » (1029)

« Sois toujours miséricordieux, comme moi je suis miséricordieux. Aime tout le monde, pour l’amour de moi, aime tes pires ennemis, pour que ma miséricorde puisse se refléter dans toute sa plénitude en ton cœur. » (1695)

« Sache que tout le bien que tu feras à une âme quelconque, je l’accepterai comme si tu me l’avais fait à moi-même. » (1768)

Pour exercer librement des actes de miséricorde à l’exemple de sainte Faustine, les Serviteurs de la Miséricorde doivent bannir toutes sortes de jugement qu’ils porteraient dans leur cœur envers autrui. A l’exemple du Christ doux et humble de Cœur, ils doivent s’exercer à la douceur et à l’humilité dans leurs actes afin de laisser la grâce de la miséricorde couler sans blesser.